Sérieux ou comique, spirituel ou scientifique, sentimental ou politique, sportif ou cinématographique, gentil... ou peut-être pas... Un blogue comme moi, quoi!

jeudi 23 décembre 2010

Le plus vieux métier du monde

Au secondaire j'ai appris que les plus vieux métiers du monde étaient exercés par les chasseurs et les cueilleurs. Et vous?
Published with Blogger-droid v1.6.5

mercredi 1 décembre 2010

Le pape et le condom

Le pape aurait fait une déclaration dans un livre à paraître ces jours-ci. Elle contrasterait avec celle qu'il a (aurait) faite dans l'avion le menant en Afrique lors de son voyage sur ce continent. En cette journée mondiale du sida, je vous propose de regarder ces deux déclarations, tout en n'oubliant pas que je ne suis spécialiste ni de la théologie morale ni des communications médiatiques, tout en ayant une base intéressante dans les deux.

Prenons d'abord la déclaration la plus récente, celle du livre. Je n'ai pas lu ce dernier livre du pape. Selon ce qui en a éventé, il s'agit d'entretiens que le pape aurait eus avec l'auteur du livre qui les colligés. Il paraît que le pape mentionne que le condom peut être une arme utile contre l'épidémie de VIH-sida en Afrique. Doit-on s'étonner d'une telle déclaration (si elle est vraie)? Je dirais: à moitié...

Non nous n'avons pas à être étonnés d'une telle déclaration car elle va dans la ligne d'interventions de bien des femmes et hommes catholiques qui ont pris la parole sur cette question au fil du temps en étant elles et eux aussi inspirés par l'Esprit et intelligents.

Cela dit, oui cette déclaration demeure étonnante car les papes ont pas mal toujours été contre le port du condom que ce soit dans une situation ou dans une autre... Elle est d'autant plus étonnante que dans l'avion qui l'amenait au Cameroun Benoît XVI aurait fait une déclaration incendiaire en disant que le condom faisait partie du problème plutôt que de la solution dans la lutte contre le sida en Afrique.

Parlons de cette seconde affirmation, celle de l'avion. Prise hors contexte, elle rejoint ce que d'autres représentants du magistère ont déjà dit. Pour ma part, au risque de me faire lancer des tomates, je pense qu'en effet l'utilisation du condom peut avoir chez certaines personnes l'effet d'une "déresponsabilisation", d'une banalisation de la sexualité, pour la réduire à un acte purement génital et presque égoïste, elle qui a pourtant comme visée la satisfaction personnelle bien sûr, mais aussi la croissance de la relation entre les partenaires et le don de la vie: un surplus de vie pour les partenaires, un nouveau souffle pour continuer ensemble et dans la vie et éventuellement la conception d'un nouvel être humain. Cela dit, de façon générale, il semble quelque peu angélique (c'est souvent le cas pour le magistère, notamment en matière de sexualité et de pastorale familiale) et décroché de la réalité d'affirmer que l'épidémie de sida se résorberait toute seule à force de conviction et d'éducation pour que la terre entière et particulièrement les Africaines et les Africains se mettent à vivre selon les enseignements d'Humanae Vitae, l'encyclique de Paul VI parue en 1968 et reprise au fil du temps par de nombreux écrits et déclarations magistériels, devenue fondement de la doctrine catholique sur la sexualité (avec laquelle je suis tout à fait en accord sur les principes mais moins avec les applications). L'éducation étant un processus à long terme, la distribution et le port du condom me semblent tout à fait indiqués à court terme pour qu'il y ait encore des gens à éduquer dans les prochaines années!

Voilà un exemple d'une façon responsable voire évangélique de porter le condom... Il y en a d'autres...

Parlons maintenant du contexte dans lequel s'est dite cette affirmation. Rappelons-nous que le pape était en vol pour l'Afrique et que son premier arrêt était le Cameroun si je ne me trompe. D'après la couverture journalistique immense qu'a reçue cette affirmation, voici comment elle aurait été faite:

"- Bonjour saint père, dit un journaliste accompagné des 3674 autres journalistes présents, témoins de la scène et l'ayant fidèlement rapportée. Auriez-vous s'il vous plaît une déclaration incendiaire à nous dire alors que nous survolons le continent africain?
- Bonjour mes frères, répond le pape, bien sûr que j'en ai une: le condom fait partie du problème dans la lutte contre le sida et non de la solution. Maintenant, je vous prie de me laisser seul car j'ai un Astérix à terminer avant notre arrivée"

Si on se fie à la couverture médiatique répétée de par le monde ce jour-là, cet entretien aurait ressemblé pas mal à ça (l'assertion sur Astérix étant de moi, vous l'aurez sans doute deviné). Y croyez-vous? Croyez-vous vraiment que Benoît XVI aurait sorti un tel énoncé en l'air (c'est le cas de le dire), comme ça? Ne manque-t-il pas un minimum de mise en contexte sur cette affirmation? En tout cas, je trouve très faible le travail des journalistes et des équipes de rédaction qui ont retransmis cette nouvelle de par le monde... J'aimerais bien savoir combien de personnes étaient vraiment présentes, qui c'était, qu'est-ce qui s'est dit dans la demi-heure précédente et la demi-heure suivante, si c'était pendant une conférence de presse ou bien une jasette devant un film (d'Astérix?) en partageant du pop corn, si l'avion traversait une zone de turbulence (à l'extérieur je veux dire!)... Bref, nous avons eu droit à une couverture médiatique bâclée dont les sources n'ont pas été vérifiées. La nouvelle de cette supposée affirmation du pape m'apparaît donc à prendre avec des pincettes, voire même à être déposée dans les poubelles...

En conclusion, je dirais que l'idéal chrétien d'une sexualité personnellement et mutuellement épanouissante et ouverte sur un surplus de vie pour les deux partenaires de même que sur la conception d'un autre, éventuellement, de façon responsable, demeure l'idéal chrétien vers lequel tendre. Cela dit, tous ne partagent pas cet idéal ou sont en chemin sur sa route mais ne l'ont pas encore atteint. Et l'atteinte d'un idéal demeure toujours fragile et en équilibre plus ou moins précaire. Il faut donc s'ouvrir les yeux et en tenir compte, notamment dans la lutte contre ce terrible virus qu'est le VIH. Si le saint père a bien dit ça et que ses propos sont bien rapportés dans ce dernier livre, alors je l'approuve et je suis fier!

Et  vous?

P.S.: Pour en savoir un peu plus sur ce nouveau livre recueillant les réflexions du pape sur plusieurs sujets, je vous invite à visionner cette entrevue de Mgr Gérald Cyprien Lacroix, administrateur diocésain de Québec.

mardi 16 novembre 2010

Le retour des Nordiques? Non! Vive les Remparts!

J'ai été un fan des Nordiques pendant des années. J'ai eu la chance d'aller les voir jouer de temps en temps alors qu'ils étaient dans l'AMH puis dans la LNH. Quelle qualité de jeu! Quelle ambiance dans le Colisée! Les billets alors coûtaient à peu près le même prix qu'un spectacle. Depuis leur départ, j'ai perdu intérêt pour le hockey et je suis de loin les nouvelles concernant ce sport. J'en connais juste assez pour causer avec mes frères qui en sont encore passionnés.

Je continue à aller voir les Remparts de la LHJMQ au moins une fois par année. Encore là, quelle qualité de jeu et quelle ambiance! Et quel prix! Entre 12$ et 14$ du billet, c'est juste un peu plus cher que le cinéma et on économise la paye de la gardienne car les enfants viennent avec nous!
Est-ce que Québec a besoin d'un nouvel amphithéâtre? Je ne sais pas et je ne suis pas compétent pour le dire. Est-ce que je souhaite le retour d'une équipe de la Ligue Nationale? Non!

Combien ça coûte pour aller voir les Canadiens? Autour de 100$ par partie, me disent mes frères. Qui a les moyens d'aller là??? En tout cas, avoir 100$ de côté, je ferais autre chose... À qui donc profiterait la venue d'une équipe de la LNH à Québec? À des gens qui pourraient se le payer et à des entreprises qui voudraient entretenir des liens d'affaire... Ainsi qu'à des jeunes hommes qui sont payés des centaines de milliers de dollars, voire des millions, pour jouer... Et pour les fans majoritaires des classes moyennes et pauvres? Qu'en serait-il? Je suis pour ce qui profite à tous et à toutes, mais je suis contre ce qui ne profite qu'à une minorité, surtout si c'est la classe des gens riches de notre société. Le Christ ne nous invite-t-il pas à avoir comme Lui une option préférentielle pour les pauvres?

Alors que ceux et celles qui veulent le retour d'une équipe de la LNH se la paye! Quant à moi, je vais continuer à encourager les Remparts qui offrent un spectacle très intéressant et accessible!

Et vous? Qu'en pensez-vous?

mercredi 27 octobre 2010

Les agentes et agents de pastorale laïques: pour accompagner!

Pendant quelques années, une dissension a eu cours entre les agentes et agents de pastorale laïques et les prêtres sur le titre de pasteur qu'on réserve traditionnellement à l'évêque et au prêtre. Ayant pour ma part discerné que le Seigneur ne m'appelait pas au presbytérat mais à être agent de pastorale laïque, je me suis demandé pendant quelques années comment être pasteur sans être ordonné. Cette question s'est résolue d'elle-même en douceur: avec le temps, je me sens appelé à être frère avec et pour mes frères et soeurs.

Cette question a reçu un éclairage nouveau la semaine passée alors que j'avais la chance de participer au magnifique rassemblement provincial des agentes et agents de pastorale laïques qui a eu lieu les 19, 20 et 21 octobre derniers à Trois-Rivières. Quelqu'un a dit, le premier soir, que nous avions vécu un passage de "pasteurs" à "accompagnateurs, accompagnatrices". Un déclic brûlant s'est opéré en moi. Quelle façon jolie, simple et vraie d'exprimer ce que je ressens depuis quelques années! Oui, je me sens appelé à être frère parmi mes frères et soeurs et pour eux et elles. Plus particulièrement, comme agent de pastorale laïque, ma position est celle de l'accompagnateur. Ma vocation est d'accueillir mes soeurs et mes frères, de les soutenir, de les aider à cheminer, à vivre avec leurs questions et à en chercher les réponses, à "devenir ce qu'ils sont": des personnes uniques aimées de Dieu, appelées à L'aimer en retour par la prière mais aussi par l'amour de soi et du prochain.

Suis-je tout de même "pasteur"? Je le suis dans ma manière d'être, dans ma sollicitude "pastorale" pour autrui, dans ma façon d'accompagner, oui, prenant ainsi exemple sur la sollicitude du Christ Lui-même, comme toute personne baptisée qui est "prêtre, prophète et roi". Mais je ne le suis pas sacramentellement parlant et je ne suis pas signe du Christ Pasteur. Je n'ai pas comme fonction de "diriger" la vie de la communauté au nom du Christ, quoique je le fais en étant membre de l'équipe pastorale et en participant avec les prêtres et les paroissiens et paroissiennes aux prises de décision importantes pour leurs communautés. J'accompagne les gens dans leurs prises de décision. 

Cela dit, on me convaincrait demain matin que je ne suis pas pasteur du tout et que je ne l'ai jamais été que ça ne me dérangerait plus. Je suis un accompagnateur. Voilà ma mission. Voila l'appel que le Christ me lance. Voilà une de mes grandes façons de vivre ma mission de baptisé-confirmé et de participer à la mission du Christ partagée par l'Église. Une de mes vocations particulières, quoi! Avec celles d'être époux et père!

Merci Seigneur de continuer à m'accompagner, Toi le vrai Accompagnateur car je suis un appelé bien imparfait.

Si toi qui me lis tu veux aller plus loin dans ta recherche sur les appels que Dieu te lance, je te suggère d'appeler les responsables de formation de ton diocèse (clique ici pour le diocèse de Québec) ou écris-moi si le coeur t'en dit!

Union de prière!

vendredi 15 octobre 2010

Trois degrés du sacrement de l'Ordre

Je ne suis pas à l'aise avec cette idée de "degrés" du sacrement de l'Ordre, comme si un ou deux d'entre eux avaient plus d'importance qu'un autre alors que ce sont trois sacrements complémentaires et somme toute différents. Juste pour être clair, rappelons-nous que les trois sacrements de l'Ordre sont les suivants:
- le diaconat: les diacres, 
- le presbytérat: les prêtres,
- l'épiscopat: les évêques.

Historiquement, retenons grossièrement que ces trois sacrements partent de l'épiscopat et se réfèrent à lui. Dans les premières communautés chrétiennes, les Douze, choisis par le Christ pour être avec Lui et pour prêcher (Mc 3,14) et les autres apôtres (dont plusieurs étaient les ancêtres des évêques/épiscopes ("epis": sur, au-dessus et "scope": regarder; l'évêque étant donc celui qui  "veille sur") ont eu besoin d'hommes, les diacres, pour s'occuper d'aider matériellement les personnes démunies de la communauté (Ac 6, 1-6).  Ceci les libérant pour l'annonce de la Parole. (Historiquement, il y eut aussi des diaconesses dans l'Histoire de l'Église.) L'Église s'agrandissant et formant de multiples communautés, les évêques ne suffisaient plus à la tâche et ont eu recours à des presbytres ("anciens") pour voir à l'annonce de la Parole et à la direction de la vie des communautés en leurs noms.

Cependant, avec le temps, on a fini par reconnaître que le diacre est signe du Christ Serviteur et nous interpelle au service de la personne pauvre ou souffrante, que l'évêque est signe du Christ Pasteur et qu'en union avec lui, le prêtre aussi est signe du Christ Pasteur, présidant à la vie de Son peuple, lui rappellant qu'il n'existe pas par lui-même mais par l'initiative de Dieu, et que cette création incessante part de l'eucharistie qui nous fait Corps du Christ.

Ces trois sacrements sont devenus des sacrements séparés. On peut être ordonné à l'un sans être ordonné aux autres avant. Oui ça a du sens de choisir un évêque parmi les prêtres car ils sont déjà signes sacramentels du Christ Pasteur et professionnellement ils ont déjà des compétences dans la présidence des communautés chrétiennes. Mais il ne s'agit là que d'une règle de convenance qui ne devrait pas être exclusive. Par exemple, saint Ambroise est devenu évêque sans avoir été prêtre avant.

Je trouve bien triste qu'on oblige les candidats au presbytérat à être ordonnés diacres avant d'être ordonnés prêtres. Il me semble que c'est une perte de temps, un discernement inutile (les deux appels sont différents), et surtout ça me semble une injure au diaconat, une diminution de sa beauté et de son importance pour l'Église.

Cette hiérarchisation de l'Ordre me paraît donc dépassée et injurieuse de chacun de ces sacrements. Je propose qu'on la brise vite fait, un début facile étant de cesser d'ordonner diacres les candidats au presbytérat.

Alors continuons de parler des "trois degrés de l'Ordre" par convenance, pour des raisons historiques et par manque de vocabulaire, mais rappelons-nous que ces trois sacrements ont leurs propres beautés, leurs propres raisons d'être et qu'aucun n'est plus important qu'un autre. Il s'agit de trois services différents pour l'Église. Église qui est construite ainsi: au-dessus, la tête du Corps: le Christ. Puis les membres du corps, les personnes baptisées. Et c'est parce qu'il y a des baptisés qu'il y a des gens choisis parmi eux pour les guider, et non l'inverse... Rappelons-nous-en...

samedi 2 octobre 2010

Pour ou contre l'avortement?

Quelle question difficile... Si vous avez lu mon article précédent, vous savez ce que je pense de l'avortement. Cependant, comme vous, je connais plusieurs femmes qui se sont faites avorter. Pour aucune ça n'a été une décision facile ni agréable. Pour toutes sauf une un sentiment de malaise, voire de remord demeure. Avec deux d'entre elles pour qui l'avortement était un moyen de contraception, je suis en désaccord. Pour les autres, je n'aurais pas aimé être à leur place et je ne sais vraiment pas ce que j'aurais fait. Vraiment.


On peut être pour ou contre l'avortement, soyons admiratifs devant les femmes qui gardent leur fœtus et soyons extrêmement doux, aimables, compréhensifs, accueillants et pleins de sollicitude pour les femmes qui se sont faites avorter. Rappelons-nous la primauté de la conscience par laquelle l'Esprit Saint nous parle et que nous devons constamment éclairer. Rappelons-nous aussi que nous ne sommes pas meilleurs qu'une autre et que nous ne ferions sans doute pas mieux dans des circonstances semblables.


"Ne jugez pas et vous ne serez pas jugés" (Lc 6,37), nous dit Celui qui est le Chemin, la Vérité et la Vie. Soyons en tout temps pleins d'une infinie compassion et prions le seul Maître de la Vie.
Published with Blogger-droid v1.5.9

Qu'est-ce qui nous fait humains?

Dans son développement, quand est-ce qu'un ensemble de cellules venant de parents humains devient humain? Plusieurs théories existent. Certaines personnes disent qu'il faut au fœtus des qualités, des aptitudes ou des organes particuliers. Ainsi certaines disent qu'on devient humains à tel nombre de semaines de grossesse, ou quand on peut produire telle sorte de gestes ou de raisonnements.


Cette question peut paraître banale ou idiote. Elle est cependant cruciale quand on se demande quand on peut mettre fin à la vie. Par exemple, pour qu'un avortement ne soit pas un meurtre, à quel nombre de semaines un fœtus devient-il un être humain? Ou peut-on mettre fin à la vie d'une personne plus ou moins lourdement handicapée intellectuellement ou physiquement?


Qu'en est-il pour nous, disciples du Christ? À quel moment devenons-nous humains pour Dieu? Eh! Bien! En fait, personne ne peut répondre à cette question. Il me semble cependant à propos de rappeler un principe moral (dites "éthique" si vous voulez être à la mode), un principe moral donc qui dit: "dans le doute, on s'abstient". Je ne dis pas de cesser de se poser des questions à ce sujet, mais comme nous n'avons pas la réponse, prenons pour acquis que la vie humaine commence dès la conception, dès que le spermatozoïde pénètre dans l'ovule. Ainsi nous serons toujours sûrs de ne pas tuer un être humain.


D'ailleurs, si la cellule née de la rencontre du spermatozoïde et de l'ovule vit, c'est que le Maître de la Vie le veut bien et que son Esprit de Vie est présent en elle. Pour ma part, je crois que nous devenons humains dès la conception et qu'aux yeux de Dieu il n'y a pas de différence entre la première cellule, le fœtus, l'enfant ou l'adulte.


Bonne réflexion!
Published with Blogger-droid v1.5.9

dimanche 26 septembre 2010

Prions pour la conversion du démon

Le démon, diable, Satan, Lucifer, prince des ténèbres... Voilà quelques noms qu'on donne à cet être tentateur qui cherche à nous faire trébucher. Existe-t-il? Plusieurs disent que oui. Plusieurs disent que non. Bien que son existence soit acceptée par la plupart des chrétiens et des chrétiennes, aucune preuve n'existe. Il n'existe pas non plus de preuve de l'existence de Dieu alors ce n'est pas surprenant. On fait référence dans la Bible au tentateur, diviseur, malin, diable, Satan, serpent, etc, mais ces passages sont toujours délicats à interpréter (comme toute péricope biblique) et trouvent habituellement leur sens le plus profond et le plus pertinent dans une analyse symbolique, le diable symbolisant alors le mal de notre coeur, le péché de nos profondeurs, la tentation qui nous titille la volonté.

Doit-on personnifier le mal pour autant? D'aucuns le font. Nous sommes libres de croire ou non à l'existence de cet être. Certains y croient tellement, en ont tellement peur et le voient tellement partout qu'ils s'ingénient à forcer d'autres à y croire. Je suis occasionnellement la cible de leurs campagnes. Leur argument suprême étant que le plus grand succès du diable est de faire croire qu'il n'existe pas. Pas très rationnel ni scientifique comme argument selon moi. Les gens qui croient aux OVNIS disent ça aussi...

Pour les besoins de la suite de mon propos, laissons de côté le débat sur son existence et prenons pour acquis que le démon existe, au moins le temps de lire cet article. Qui est-il donc?

On le voit comme le seigneur du royaume des ténèbres. Mais un être diviseur peut-il avoir un royaume et rassembler un peuple autour de lui?

On le conçoit souvent comme une sorte de dieu du mal, à l'égal de Dieu, ayant autant de pouvoir sur nous que Dieu Lui-même. Comme si deux entités, une bonne et une mauvaise, se livraient un combat à l'intérieur de nous à armes égales. Ouf! Rappelons-nous ici qu'il n'y a qu'un seul Dieu, Créateur de tout ce qui existe, y compris du démon. Si ce dernier existe, il n'est qu'une créature de Dieu, comme nous, une créature qui a choisi de refuser de s'épanouir en Dieu. Il est donc immensément loin d'avoir autant de pouvoir sur nous que Dieu. Le peu de pouvoir qu'il a peut-être, Dieu nous en a montré la limite en ressuscitant le Christ, nous ouvrant les portes de l'éternité et nous sauvant une fois pour toutes du mal, de la souffrance et de la mort. Oui, si le démon a un quelconque pouvoir sur nous, s'il semble gagner de temps en temps, eh! bien! ce n'est rien à côté de ce que Dieu fait en nous et du salut qui est en marche en nous et qui nous fait entrer dans l'éternité.

On voit aussi le diable comme "l'auteur du péché". On utilise même cette expression dans la formule de renonciation au mal dans la célébration du baptême. Est-ce bien lui l'auteur du péché? Il est l'auteur de son péché à lui, sûrement. Mais est-il l'auteur du mien ou du vôtre? Qui pèche quand je fais le mal? Lui ou moi? Si c'était lui car il serait l'auteur du péché, alors je ne serais pas coupable du mal que je ferais: c'est lui qui le ferait à ma place. Je n'aurais donc pas de liberté puisque je serais sous son contrôle total. Je ne serais donc pas responsable, donc pas pécheur. Je n'aurais pas besoin de salut ni d'un Messie libérateur... Non. C'est nous les auteurs de notre propre péché. Nous sommes libres de faire le bien et le mal. Si le démon existe, il n'a qu'un pouvoir de persuasion sur nous, sans plus. C'est nous qui décidons en bout de ligne si nous faisons le bien ou le mal.

Créature comme nous, le démon est comme nous invité à l'amour et au bien. S'il existe, alors lui aussi est tenu dans l'être par Dieu. Car quiconque se couperait de Dieu cesserait d'exister. L'Esprit Saint, le Souffle de Vie, est donc aussi présent en lui qu'en nous. Je pousse mon idée jusqu'à dire que sa conversion est peut-être encore possible et que nous devons prier pour lui comme pour toutes les autres créatures pécheresses qui ont besoin de salut, nous compris.

Bien des gens mènent leur vie comme une fuite du démon. Leur but est de lui résister, de ne pas succomber à ses tentations. Leur vie est centrée sur ce but: fuir le démon. Leur vie est centrée sur le démon... Le Christ nous a présenté ses grands commandements, et la fuite du démon n'en fait pas partie:
"Jésus répondit: 
" Le premier [de tous les commandements], c'est:
Écoute  Israël, le Seigneur notre Dieu est l'unique Seigneur; 
tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton coeur, de toute ton âme, de toute ta pensée et de toute ta force. 
Voici le second: 
tu aimeras ton prochain comme toi-même. 
Il n'y a pas d'autre commandement plus grand que ceux-là"
(Mc 12, 29-31).

Voilà ce à quoi nous invite Dieu. Il nous invite à centrer notre vie sur Lui, de toutes nos forces. Il nous invite à penser à Lui, à agir pour Lui, à aimer comme Lui. Il n'y a plus de temps à gaspiller pour fuir le démon. Ça ne veut pas dire de l'oublier ou de faire comme s'il n'existait pas, surtout s'il existe. Ça ne veut pas dire de ne pas chercher à nous améliorer. Mais ça veut dire que l'essentiel de notre vie: 99, 9999999% de notre vie doit être consacré à aimer Dieu, nous et notre prochain.

Une entreprise qui veut croître doit penser à sa clientèle et non à ses concurrents. C'est son service à sa clientèle qui fera sa marque et lui apportera des clients et du profit et non son engagement dans une lutte pour écraser la concurrence.

Merci Seigneur de nous aimer comme Tu le fais alors que nous ne le méritons pas. Donne-nous de nous convertir à chaque instant, nous et toutes les créatures que tu tiens dans l'être, spécialement celles qui sont pauvres et pécheresses, tes préférées.

dimanche 19 septembre 2010

Mourir dans la dignité ou dans la vanité?

Je n'ai pas lu tous les documents et je ne suis pas un spécialiste de la question de l'euthanasie et autres démarches gravitant autour comme le suicide assisté. Je vous livre tout de même quelques réflexions sur la notion de dignité. On entend ce mot utilisé à toutes les sauces. En général, on veut dire par "mourir dans la dignité" mourir en pleine possession de ses moyens, du contrôle de ses sphincters, ainsi que du moment de sa mort. Parlons-nous ici de "mourir dans la dignité" ou n'est-ce pas plutôt "mourir dans la vanité"? On veut tout contrôler, tout maîtriser, comme on essaie de tout contrôler dans notre vie en général. En psychologie, on reconnaît que le besoin de tout contrôler est signe d'insécurité... Vanité... C'est le péché d'Adam et d'Ève: l'orgueil de devenir comme Dieu, une sorte de non-acceptation de notre finitude et de notre condition de créature. C'est aussi un refus ou à tout le moins une ignorance du salut gratuit offert par Dieu, promesse d'éternité déjà en marche grâce au Christ. Saint Augustin (si je ne me trompe) écrivait que "Dieu s'est fait homme pour que l'homme soit divinisé". Ce n'est pas de notre fait, c'est le fait de Dieu.

Les humanistes reconnaissent que notre dignité nous vient de ce qu'on est humain. Nous possédons toujours cette marque du seul fait que nous sommes humains, en santé ou malades. Pour nous croyants, notre dignité nous vient de Dieu, de son oeuvre constante de création et de son amour infini. Elle demeure peu importe notre état. Elle ne nous sera jamais enlevée.

La question est cependant immensément plus complexe et on aurait tort de la prendre à la légère ou de se faire une idée ferme en deux minutes. Pour mieux camper le problème, je vous propose cet article de Christian Lamontagne.

Je vous propose aussi l'enregistrement en baladodiffusion (en fichiers mp3) d'une excellente soirée de discussion qui a eu lieu au Musée de la Civilisation à Québec le 7 décembre dernier. Je l'ai trouvée très éclairante.

Je vous suggère le document de consultation de la commission spéciale sur la question de mourir dans la dignité.

On peut aussi consulter les mémoires déposés à date à la commission.

Si mes sources sont bonnes, l'Assemblée des évêques catholiques du Québec (AÉCQ) présentera son mémoire le 30 septembre à 16h00.

Bonne réflexion! Union de prière!

samedi 18 septembre 2010

La catéchèse, c'est pour tout le monde!

Enzo Biemmi, catéchète et formateur italien, dit qu'en Italie 90% des personnes catéchètes le sont pour les enfants. Ça a autant de sens selon lui que si 90% des médecins italiens étaient des pédiatres... J'adore cette réflexion!

La catéchèse passe souvent pour une affaire d'enfants. La catéchèse des enfants a d'ailleurs occupé les énergies pastorales en priorité pendant de nombreuses années. C'est encore le cas aujourd'hui. Pourtant, depuis quelques années, le Québec compte plus d'adultes que d'enfants. 

La catéchèse, c'est l'approfondissement, l'élargissement, la croissance de notre relation à Dieu. C'est un apprentissage de la tête et du coeur qui nous amène à toujours plus de conversion, de rapprochement avec Dieu, qui fait de nous des disciples du Christ. C'est donc l'affaire de tout le monde. La mienne, la vôtre, celle de la communauté des disciples. 

Je sais, ça fait drôle de dire que la catéchèse c'est aussi pour soi. On dirait qu'on s'infantilise tellement ce mot est associé aux enfants. Alors appelons ça comme on veut, l'important est que nous croissions dans notre foi, que nous accueillions l'amour et la lumière que Dieu veut bien nous donner dans l'Esprit. C'est Lui qui le veut et qui en prend l'initiative. Merci Seigneur!

Bonne croissance!

mardi 14 septembre 2010

Pour en finir avec le destin

Ah! Le destin! En général, on le comprend comme le fait que notre vie est déjà "prévue", "planifiée", qu'une horloge tourne pour nous, indiquant à quel moment nous allons vivre telle situation ou telle autre, notamment le moment de notre mort. On ne peut y échapper. On va dire de quelqu'un qui a eu un accident que c'était "son destin". À quelqu'un qui a un cancer, que "c'était écrit". À quelqu'un qui meurt, que c'était "son heure"... Une certaine compréhension de certains passages de la Bible encourage cette croyance. Par exemple, dans le "Notre Père", certaines personnes comprennent le "que ta volonté soit faite" comme suit: "que le destin de tous et de toutes arrive comme Tu l'as décidé". Sur le plan vocationnel, on peut penser que Dieu a déjà décidé pour nous de notre état de vie et que nous devons le trouver pour être heureux, et que nous ne serons jamais tout à fait heureux tant que nous ne l'aurons pas trouvé...

Pourtant, Dieu nous laisse souverainement libres. Complètement. Tout à fait. Les seules limites de notre liberté tiennent aux limites de notre univers fini, notamment celles de notre corps. À part ça, nous reconnaissons que nous sommes profondément libres. Vous en doutez? Rappelons-nous alors que Dieu nous a laissé Le tuer sur une croix. N'est-ce pas là une immense liberté? La possibilité de tuer Dieu... Notre liberté pourrait-elle aller plus loin?

Nous sommes libres. Il n'existe pas d'horloge indiquant l'heure de notre mort ni d'aucun autre événement de notre vie. La volonté de Dieu n'est pas un destin écrit d'avance mais une interpellation à accueillir l'amour de Dieu pour nous et à aimer nous aussi et une promesse de soutien à qui veut aimer comme le Christ nous aime. "Que ta volonté soit faite" signifie: "que nous fassions ta volonté, que nous nous aimions les uns les autres en vérité, et que nous agissions en conséquence".

Même sur le plan vocationnel, Dieu n'exige pas de nous que nous vivions dans tel état de vie ou tel autre. Le discernement vocationnnel ne consiste pas à trouver "notre destin", mais à discerner où nos forces d'amour seront les plus fécondes. Et elles peuvent être fécondes dans plusieurs états de vie différents. "Être appelé au célibat" par exemple, veut dire "mes forces d'amour seront les plus fécondes dans le célibat, je le ressens, je l'ai expérimenté et je continue". Ça ne veut pas dire qu'on n'est pas attiré à vivre un projet d'amour à deux. Ça veut juste dire qu'on fait le choix d'y renoncer pour choisir un état de vie autre dans lequel nous sentons sereinement que nos forces d'amour pourront le mieux se déployer, avec l'assurance que Dieu nous accorde la grâce qu'il faut et qu'Il continuera à nous l'accorder.

Dans l'Écriture, quand le Christ parle de "son heure", ou que nous devons nous préparer pour sa venue, qu'il est "l'heure" ou pas, nous avons pris l'habitude de penser à notre mort, le moment où le Christ finira de nous accueillir dans l'éternité. Pourtant, le Christ est constamment là, présent. Sa venue, c'est maintenant.C'est maintenant qu'Il nous invite à l'amour, qu'Il nous en donne la force, qu'Il nous éclaire et nous guide. Il n'est pas question ici de destin...

On m'objectera que Dieu qui est présent à toute l'Histoire en même temps sait déjà ce qui va nous arriver, donc que c'est décidé d'avance... Je ne sais pas comment Dieu voit le présent ni l'éternité. Ce que je sais, c'est qu'Il est présent, justement. Il ne s'occupe que du présent. Il n'y a pas un millier de Denis à des âges différents dans le passé et le futur, que Dieu regarde aller. Il n'y en a qu'un, en marche, au présent. Un seul à qui Dieu tend la main, maintenant.

Bref, pour un chrétien, pour une chrétienne, le destin, ça n'existe pas. Point. Ce qui existe, c'est la Vie offerte par Dieu à laquelle est rattachée une interpellation de l'Esprit à accueillir son amour, à l'aimer librement ainsi que soi-même et les autres. À nous de choisir!

lundi 13 septembre 2010

Démocratie ou théocratie?

J'ai hâte comme la plupart des gens que la Chine se retire du territoire tibétain. J'ai hâte aussi que les institutions de ce pays soient restaurées. Je me pose cependant une question: dois-je encourager un régime théocratique (puisque c'en était un avant l'invasion chinoise)? En fait, ça ne me tente pas trop... Je suis pro-démocratie. Néanmoins, je soutiendrai le régime que les Tibétains et les Tibétaines voudront bien se donner. Pour l'instant, soutenons leur lutte pour récupérer leur indépendance.

Chapelet et mantra

Je critique depuis longtemps les gens qui prient le chapelet "en bardeaux" à la vitesse grand V. Ça m'a toujours énervé d'entendre ces marmonnements avant la messe. Pour ma part, j'ai besoin de lenteur et de tranquillité pour prier le chapelet. Cependant, il semblerait que dans le cerveau de ces priants et ces priantes du chapelet "hyperactif", il se passe la même chose que chez les moines tibétains et catholiques quand ils méditent!! J'émets cette hypothèse: le chapelet "hyperactif" ne serait-il pas une forme de mantra?

Quoique je préfère le bon vieux mantra proposé par méditation chrétienne du Québec et que je préfère aussi un bon chapelet lent et tranquille, je ne critique plus ces personnes depuis que j'ai lu ça!

À chacun et chacune de trouver les voies par lesquelles l'Esprit veut communiquer, passer et Se donner!

Bonne recherche!

La richesse de notre tradition

L'attrait du nouveau dans notre société nous touche tous et toutes. Moi le premier. Malheureusement, cette tendance à chercher ailleurs ce qui pourrait nous intéresser, nous combler ou nous distraire nous fait souvent passer à côté des richesses de notre propre passé, de notre propre culture, de notre propre tradition.

Ainsi on va triper quand le Dalaï Lama nous invite à l'amour, la paix et la sérénité. Mais n'est-ce pas ce que le Christ a toujours promu? Et la communauté de ses disciples, notre Église, après Lui? C'est ainsi pour les valeurs mais aussi pour les pratiques spirituelles. On va triper sur la méditation par exemple, à la mode orientale ou ésotérique: la méditation "gravement mentale" dit François Pérusse. Sait-on cependant que l'on médite dans l'Église depuis plus de 1500 ans?

Nous avons intérêt, en tout cas, moi j'ai intérêt à connaître toujours mieux mes racines, ma culture, ma tradition. 

Cherchons la richesse de ce qui nous rend ce que nous sommes!

dimanche 12 septembre 2010

samedi 11 septembre 2010

Le projet de loi C-300 doit passer, sinon nous sommes complices...

Parce que plusieurs compagnies minières canadiennes à l'étranger brisent souvent les milieux de vie, l'environnement et la paix de plusieurs populations dans le monde, demandons à nos députés fédéraux d'appuyer le projet de loi C-300 qui encadrera la responsabilité sociale des entreprises minières canadiennes à l'étranger. Le projet de loi entre en 3e lecture le 20 septembre alors il faut faire vite!

Pour ce faire, allez visiter cette page web où vous pourrez adapter un modèle de lettre à envoyer par courriel ou par la poste à votre député: 
http://www.devp.org/devpme/fr/advocacy/bill-C-300-fr.html

Pour trouver votre député fédéral:
http://webinfo.parl.gc.ca/MembersOfParliament/MainMPsCompleteList.aspx?TimePeriod=Current&Language=F
 
Pour les gens de la Beauce, le courriel de Maxime Bernier est celui-ci: BerniM@parl.gc.ca

Je suis ce dossier depuis plusieurs années et j'ai donné plusieurs formations sur le sujet comme membre de Développement et Paix et je peux vous parler quand vous voulez de ce que la TVI Pacific fait au mont Canatuan aux Philippines, la Placer Dome au Guatemala et d'autres dans l'est de la République Démocratique du Congo. On profite du laisser-aller des gouvernements en place pour utiliser des produits chimiques qu'on n'utiliserait jamais au Canada et on subventionne des groupes para-militaires armés pour tasser des populations et les empêcher de revenir sur leurs terres.

Nous sommes complices de ce que ces compagnies font car elles reçoivent des crédits d'impôt du gouvernement fédéral, c'est-à-dire l'argent de nos poches, pour fonctionner...

Il ne s'agit pas ici d'une guerre contre toutes les compagnies minières canadiennes qui œuvrent à l'étranger car plusieurs respectent les populations en place. Il s'agit de responsabiliser celles qui ne cherchent que leur profit aux détriments de populations impuissantes.

Soyons solidaires!

Denis

P.S.: Ces dernières années, plus d'un demi-million de cartes ont été recueillies pour inciter le gouvernement à tenir ses culottes dans ce dossier...

Signification du bachi-bouzouk du capitaine Haddock

Dans Tintin, une des insultes préférée du capitaine Haddock est "bachi-bouzouk". Cette expression, d'origine turque, signifie littéralement "tête deréglée" (soit crétin ou abruti). Cela désigne également des cavaliers mercenaire de l'Empire Ottoman, qui étaient souvent incontrôlables.

Par Cko le 11/09/2010

Sources

http://www.secouchermoinsbete.fr/personnalites/signification-du-bachi-bouzouk-du-capitaine-haddock-a4146

http://fr.wikipedia.org/wiki/Bachi-bouzouk | | Par Philippe

vendredi 10 septembre 2010

Décès de l'abbé Paul-Henri Plamondon

Merci Paul-Henri d'avoir été l'homme de l'Écriture qui nous a permis de reconnaître la Parole faite chaire dans nos vies.

Union de prière,

Denis

jeudi 9 septembre 2010

Denis Chouinard est installé dans Portneuf-Ouest

L’abbé Denis Chouinard quitte la limite sud-est du diocèse de Québec pour celle du nord-ouest. En effet, après dix années dans les paroisses de l’unité pastorale Abénaquis, il a été installé comme administrateur dans sept paroisses de Potneuf-Ouest. La célébration d’installation, présidée par Mgr Gérald Cyprien Lacroix, s’est tenue dimanche dernier le 5 septembre à St-Casimir.

Une nomination comme administrateur laisse présager du changement dans les prochaines années. Il faut donc s’attendre à ce que les paroisses de Portneuf-Ouest vivent des transformations, probablement en terme de regroupements, fusions, annexions ou agrandissement du territoire.

Denis fait équipe avec un prêtre mandaté et un diacre agissant à titre d'agent de pastorale. Des prêtres retraités et deux autres diacres collaborent aussi à la vie de l'équipe.

Denis C., nos prières t’accompagnent!

Denis V.

Fraternité en vue!

Le dimanche 22 août dernier, l’abbé Michel Sauvageau, ordonné prêtre le 31 août 2003, a été installé comme curé de l’unité pastorale Abénaquis, comprenant les paroisses de Ste-Aurélie, St-Benjamin, St-Louis-de-Gonzague, St-Prosper, Ste-Rose-de-Lima et St-Zacharie. Il exercera son ministère en équipe avec l’abbé Jean-Paul Marcoux, vicaire, Denis Vallée, agent de pastorale laïque, animateur de pastorale paroissiale, et Danie Talbot, intervenante en pastorale pour la catéchèse des adultes.

Union de prière!!

Air libre