Cette question peut paraître banale ou idiote. Elle est cependant cruciale quand on se demande quand on peut mettre fin à la vie. Par exemple, pour qu'un avortement ne soit pas un meurtre, à quel nombre de semaines un fœtus devient-il un être humain? Ou peut-on mettre fin à la vie d'une personne plus ou moins lourdement handicapée intellectuellement ou physiquement?
Qu'en est-il pour nous, disciples du Christ? À quel moment devenons-nous humains pour Dieu? Eh! Bien! En fait, personne ne peut répondre à cette question. Il me semble cependant à propos de rappeler un principe moral (dites "éthique" si vous voulez être à la mode), un principe moral donc qui dit: "dans le doute, on s'abstient". Je ne dis pas de cesser de se poser des questions à ce sujet, mais comme nous n'avons pas la réponse, prenons pour acquis que la vie humaine commence dès la conception, dès que le spermatozoïde pénètre dans l'ovule. Ainsi nous serons toujours sûrs de ne pas tuer un être humain.
D'ailleurs, si la cellule née de la rencontre du spermatozoïde et de l'ovule vit, c'est que le Maître de la Vie le veut bien et que son Esprit de Vie est présent en elle. Pour ma part, je crois que nous devenons humains dès la conception et qu'aux yeux de Dieu il n'y a pas de différence entre la première cellule, le fœtus, l'enfant ou l'adulte.
Bonne réflexion!
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Voici un commentaire de mon amie Stéphanie:
RépondreSupprimerJe suis parfaitement d'accord avec ce qui est avancé dans ce commentaire.
Dès que l'ovule est fécondée, un enfant est présent. L'être humain est en constante évolution, dès sa conception, jusqu'à sa mort. Pendant toute sa vie, il se forme physiquement, intellectuellement, affectivement et moralement.
La vie est fragile. Lorsqu'un être humain n'a pas à vivre, il meurt. Parlons-en à tous ces couples qui se réjouissent de l'arrivée d'un enfant et qui doivent en faire le deuil, avant même de l'avoir pris dans leurs bras...
À mon avis, le droit à l'avortement est, dans notre société, devenu la revendication du pouvoir sur la vie: la mienne et celle de l'autre. La mère qui tue son enfant à la naissance est coupable de meurtre. Celle qui avorte est félicitée de s'être choisie. Quelle est la différence entre les deux? J'ai de la difficulté à le voir.
Cela dit, il y a des situations où la vie fait son chemin dans la violence et le non-respect de l'intégrité humaine. Dans ces situations, il est très important d'entourer la femme et ses proches d'amour, d'écoute et d'accueil afin que puisse s'opérer un réel discernement et que la décision soit vraiment en lien avec la liberté de conscience individuelle.
Avec tous les moyens qu'il y a aujourd'hui de déjouer la nature, l'avortement devrait être une solution envisageable uniquement dans des cas extrêmes.
À mon avis, des questions demeurent... Quelle vision de la vie véhiculons-nous? Et, quelle est la valeur de l'être humain qui en découle? Qu'est-ce que réussir sa vie? Comment la présence d'un enfant peut-être un obstacle à l'atteinte de cet objectif?... Parce que là est la question.
On encourage des jeunes filles et des femmes qui ont eu des relations sexuelles, de leur plein gré, à avorter parce qu'elles vont gâcher leur vie! Il me semble qu'avant d'en arriver là, une éducation serait plus que nécessaire! Il me semble aussi que, si ce genre de situation arrive malgré tout, il est important d'offrir un soutien et un accompagnement adéquat avant, pendant et après la décision. Afin que le discernement soit vraiment opéré dans la liberté de conscience.
Stéphanie