Je porterai ici quelques jugements sévères. Je suis convaincu que la plupart des gens qui viennent nous voir ont la foi à un certain degré. Je constate cependant que leur foi, de leur propre aveu, se vit de façon individuelle, souvent cachée. Elle n'est pas encore une foi qui s'exprime en communauté, du moins rarement en dehors des rites de passage ou des moments culturellement forts comme Noël. Elle est aussi rarement "explicite". Je considère donc que nous avons échoué à rendre leur foi vivante, explicite et agissante. C'est sur cet échec d'initiation que porte ma réflexion et non sur le degré de foi des gens qui réclament "nos services".
1- Considérant que c'est le baptême qui fait de nous des chrétiens, est-il encore pertinent de baptiser des bébés? Ils ne sont ni "prêts" (pour ceux et celles qui pensent qu'on doit être "prêt" pour vivre un sacrement), n'ont pas le désir de rencontrer le Christ, de Le connaître, de marcher avec Lui dans la vie... Cette pratique avait une certaine pertinence en période de chrétienté mais aujourd'hui, quelle serait donc sa pertinence? Quelle Église veut-on entretenir? Une "Église culturelle" qui offre des services de magnifiques rites de passage pas trop chers? Ou celle du Christ qui Se donne librement et qui veut que nous adhérions à Lui librement, de notre propre chef...? On baptise un bébé parce qu'on s'engage à l'élever dans la foi au Christ? On peut très bien le faire sans que l'enfant soit baptisé. On le baptise et il choisira plus tard? Le baptême vécu plus tard en toute connaissance de cause sera justement vécu au bon moment car c'est lui le sacrement du choix.
2- Nos démarches sont faites pour faire des confirmés et nous réussissons très bien. La presque totalité des jeunes qui nous passent entre les mains en pastorale finissent par être confirmés. Bravo! Nous avons tellement bien réussi notre objectif et les familles l'ont tellement bien compris qu'ils ne reviennent pas. Bravo! Objectif parfaitement atteint, même pour l'avenir... Mais ne nous pètons surtout pas les bretelles, car ce bravo est ironique, vous l'aurez deviné... C'est notre objectif qui est vicié. Nous devons faire des chrétiens, non pas des confirmés. Nous réussissons avec quelques-uns mais avouons que la majorité de nos confirmés n'ont pas dans le coeur ni n'exhalent une foi vivante, explicite et agissante...
3- Ceci ajoute à ce qui précède: préparer à un sacrement... Quelle erreur théologique! Ça frise l'hérésie! On doit initier à la vie chrétienne, mener à la rencontre du Christ, mais surtout pas préparer quelqu'un à vivre un sacrement! Bien au contraire, c'est le sacrement qui nous initie à la vie chrétienne. C'est par le sacrement qu'on est initié à cette vie que le Christ veut avoir avec nous, cette vie de frère ou de soeurs avec ses frères et ses soeurs. Il nous faut une solide formation catéchétique avec au centre le Christ, Sa mort et Sa résurrection, la Bible et les grands symboles chrétiens pour ensuite tabler sur le sacrement pour initier intérieurement à la vie chrétienne. La mystagogie est particulièrement adaptée à ce moment, notamment en temps de mission comme le nôtre. De grâce, cessons de préparer les gens à un sacrement!
4- Presque à chaque semaine on me fait revivre un drame par une phrase qui se résume à peu près ainsi:"Wow! C'est beau de te voir t'impliquer au nom de ta foi. Ça fait du bien de voir un jeune dans l'Église". Au secours! Quel drame! J'ai l'âge d'être grand-père et on me dit que je porte du réconfort par ma jeunesse???? Mais réveillons-nous! J'ai peut-être une mentalité jeune, je manque peut-être même de maturité sur certains points, mais, de grâce, rendez-vous compte svp du drame que vous révélez en me disant que je suis un "jeune" dans l'Église! Ça veut dire qu'il manque deux ou trois générations. Au secours!
5- On doit servir le Christ ou l'Église? Cette question me taraude depuis quelques années et avec plus d'acuité depuis quelques mois. En soi, la mission de l'Église étant de poursuivre celle du Christ, on ne se trompe pas en servant le Christ. Cependant, est-il possible de le faire sans l'Église? J'aime bien l'expression suivante: "Ce n'est pas l'Église qui a une mission, c'est la mission qui a une Église". La mission d'annonce du salut de Dieu, de son Amour inconditionnel qui est son être même, de favoriser la rencontre avec le Christ au sein de la Trinité, ne dépend pas de l'Église mais l'Église n'est pas elle-même si elle ne remplit pas cette mission. La mission du Christ dépasse l'Église mais l'Église est idéalement le meilleur endroit d'où peut se vivre la mission. Je dis idéalement car l'Église "culturelle", folklorique, dont se réclament encore environ 80% des Québécois et des Québecoises nous empêche de réaliser la mission. Cette Église prestatrice de services et gardienne de nos bonnes valeurs québécoises ne nous permet pas de réaliser la mission du Christ. Elle tente de conserver des acquis d'un autre temps qui ne concernent pas la mission du Christ.
Je vous donne des exemples de cette mentalité "d'Église culturelle":
- mettre à la porte un agent de pastorale pour pouvoir payer les réparations du toit de l'église qui ne rassemble plus que quelques personnes au nom du Christ,
- la fureur qu'ont certaines personnes pour vivre les grands rites de passage de la vie humaine (naissance (j'ai parlé du baptême plus haut), mariage, décès...) à l'église et tiennent à ce qu'elle demeure ouverte et fonctionnelle pour leurs besoins à eux et elles;
- ... mais qui ne donnent pas à la quête ni à la CVA...
- la grogne populaire pour l'enlèvement d'un crucifix d'un hôpital parce qu'il représente les valeurs de notre passé (mais qui est enfermé dans ce passé et ne fait plus vivre un grand nombre de ces plaignants).
Bref, non, cette Église "culturelle" ne nous aide pas à la mission.
Cependant, la vraie Église qui rassemble les croyants et les croyantes convaincus au Christ qui cherchent à vivre la mission du Christ dans leurs milieux et qui se rassemblent dans la foi et la fraternité, elle, permet de vivre la mission. La question n'est donc plus de savoir si c'est le Christ ou l'Église qu'il faut servir mais le Christ par l'Église, à partir de l'Église, avec nos frères et soeurs en Christ, mais hors de l'Église, dans le monde.
6- Nous avons une grande tentation en Église qui est de nous réconforter en nous servant des autres, notamment des jeunes. Voici deux exemples qui illustrent ce que je veux dire:
- menacer de renvoi un agent de pastorale "parce qu'il n'amène pas de jeunes à la messe";
- organiser une messe familiale qui est en fait une messe pour adultes dans laquelle les services sont assurés par des jeunes (service à l'autel, lecture, offrandes, accueil...) mais qui n'est en rien une messe pour les familles.
Dans ces deux exemples, on voit qu'on veut bien de pastorales jeunesse ou familiale mais pour nous réconforter, nous. On organise de quoi pour les ados mais pour qu'ils viennent assurer une certaine présence qui nous réconforte, nous, dans nos propres habitudes. On organise de quoi pour les familles mais c'est d'abord pour nous réconforter, nous, pour nous faire du bien dans "nos affaires". Or, le Christ nous invite à aller vers les autres pour les autres. Pour eux, pour elles. Pas pour nous. On organise de quoi pour les ados ou les familles pour eux, pour elles, pour leur faire découvrir et rencontrer le Christ et non nous réconforter par leur présence. Si on organise une messe pour ados ou pour les familles, il faut que ce soit une messe d'ados ou de familles, pour eux, pour elles. Et le reste de la communauté doit accepter de se laisser bousculer dans ses habitudes pour pouvoir accueillir ces ados et ces familles. Ou, encore mieux, peut-être, les ados et les familles ne pourraient-ils pas en tout temps sentir qu'ils sont bien accueillis et à leur place au sein de la communauté célébrante en tout temps? Et chaque membre de la grande communauté réunie le dimanche ne pourrait-il pas avoir une petite communauté d'appartenance composée de ses pairs avec qui vivre de beaux moments d'Église durant la semaine?
7- La communauté elle-même... De fait, malheureusement, trop souvent, nos communautés sont peu invitantes et ne donnent pas toujours l'exemple d'une foi vivante, explicite et agissante, mais plutôt d'un ensemble de personnes venues réclamer un service individuel mais peu enclines à la mission. À qui la faute? Tout le monde, je pense... Les communautés elles-mêmes, les évêques, les intervenants pastoraux... Nous avons entretenu une mentalité de services au lieu d'une mentalité de mission. Nous n'avons pas aidé les membres de nos communautés à discerner leurs places dans la mission du Christ, leurs êtres de disciples-missionnaires. Un "missionnaire" est encore largement compris ici comme quelqu'un qui va annoncer le Christ dans une contrée lointaine et non quelqu'un qui vit dans son milieu des relations fraternelles, des engagements pour transformer le monde, qui nourrit sa foi avec Dieu dans le secret de son coeur et avec ses frères et ses soeurs, et qui annonce ainsi le Christ par sa vie entière implicitement et explicitement.
Voilà. J'ai voulu esquisser quelques écueils qui nous nuisent dans la formation à la vie chrétienne, dans cet accompagnement permettant à nos frères et à nos soeurs de professer une foi vivante, explicite et agissante. Il faudrait nuancer chaque paragraphe car il y a de fantastiques témoins d'une foi vivante, explicite et agissante dans nos communautés, qui viennent mettre un beaume sur chacun des points que j'ai énumérés plus haut. Malheureusement, en gros, je constate que notre période de transition est loin d'être terminée et que quelques coups de barre devront être donnés. Curieusement, ce sont peut-être nos finances difficiles qui vont nous obliger à changer, car nos budgets se transforment plus vite que nos convictions...
1- Considérant que c'est le baptême qui fait de nous des chrétiens, est-il encore pertinent de baptiser des bébés? Ils ne sont ni "prêts" (pour ceux et celles qui pensent qu'on doit être "prêt" pour vivre un sacrement), n'ont pas le désir de rencontrer le Christ, de Le connaître, de marcher avec Lui dans la vie... Cette pratique avait une certaine pertinence en période de chrétienté mais aujourd'hui, quelle serait donc sa pertinence? Quelle Église veut-on entretenir? Une "Église culturelle" qui offre des services de magnifiques rites de passage pas trop chers? Ou celle du Christ qui Se donne librement et qui veut que nous adhérions à Lui librement, de notre propre chef...? On baptise un bébé parce qu'on s'engage à l'élever dans la foi au Christ? On peut très bien le faire sans que l'enfant soit baptisé. On le baptise et il choisira plus tard? Le baptême vécu plus tard en toute connaissance de cause sera justement vécu au bon moment car c'est lui le sacrement du choix.
2- Nos démarches sont faites pour faire des confirmés et nous réussissons très bien. La presque totalité des jeunes qui nous passent entre les mains en pastorale finissent par être confirmés. Bravo! Nous avons tellement bien réussi notre objectif et les familles l'ont tellement bien compris qu'ils ne reviennent pas. Bravo! Objectif parfaitement atteint, même pour l'avenir... Mais ne nous pètons surtout pas les bretelles, car ce bravo est ironique, vous l'aurez deviné... C'est notre objectif qui est vicié. Nous devons faire des chrétiens, non pas des confirmés. Nous réussissons avec quelques-uns mais avouons que la majorité de nos confirmés n'ont pas dans le coeur ni n'exhalent une foi vivante, explicite et agissante...
3- Ceci ajoute à ce qui précède: préparer à un sacrement... Quelle erreur théologique! Ça frise l'hérésie! On doit initier à la vie chrétienne, mener à la rencontre du Christ, mais surtout pas préparer quelqu'un à vivre un sacrement! Bien au contraire, c'est le sacrement qui nous initie à la vie chrétienne. C'est par le sacrement qu'on est initié à cette vie que le Christ veut avoir avec nous, cette vie de frère ou de soeurs avec ses frères et ses soeurs. Il nous faut une solide formation catéchétique avec au centre le Christ, Sa mort et Sa résurrection, la Bible et les grands symboles chrétiens pour ensuite tabler sur le sacrement pour initier intérieurement à la vie chrétienne. La mystagogie est particulièrement adaptée à ce moment, notamment en temps de mission comme le nôtre. De grâce, cessons de préparer les gens à un sacrement!
4- Presque à chaque semaine on me fait revivre un drame par une phrase qui se résume à peu près ainsi:"Wow! C'est beau de te voir t'impliquer au nom de ta foi. Ça fait du bien de voir un jeune dans l'Église". Au secours! Quel drame! J'ai l'âge d'être grand-père et on me dit que je porte du réconfort par ma jeunesse???? Mais réveillons-nous! J'ai peut-être une mentalité jeune, je manque peut-être même de maturité sur certains points, mais, de grâce, rendez-vous compte svp du drame que vous révélez en me disant que je suis un "jeune" dans l'Église! Ça veut dire qu'il manque deux ou trois générations. Au secours!
5- On doit servir le Christ ou l'Église? Cette question me taraude depuis quelques années et avec plus d'acuité depuis quelques mois. En soi, la mission de l'Église étant de poursuivre celle du Christ, on ne se trompe pas en servant le Christ. Cependant, est-il possible de le faire sans l'Église? J'aime bien l'expression suivante: "Ce n'est pas l'Église qui a une mission, c'est la mission qui a une Église". La mission d'annonce du salut de Dieu, de son Amour inconditionnel qui est son être même, de favoriser la rencontre avec le Christ au sein de la Trinité, ne dépend pas de l'Église mais l'Église n'est pas elle-même si elle ne remplit pas cette mission. La mission du Christ dépasse l'Église mais l'Église est idéalement le meilleur endroit d'où peut se vivre la mission. Je dis idéalement car l'Église "culturelle", folklorique, dont se réclament encore environ 80% des Québécois et des Québecoises nous empêche de réaliser la mission. Cette Église prestatrice de services et gardienne de nos bonnes valeurs québécoises ne nous permet pas de réaliser la mission du Christ. Elle tente de conserver des acquis d'un autre temps qui ne concernent pas la mission du Christ.
Je vous donne des exemples de cette mentalité "d'Église culturelle":
- mettre à la porte un agent de pastorale pour pouvoir payer les réparations du toit de l'église qui ne rassemble plus que quelques personnes au nom du Christ,
- la fureur qu'ont certaines personnes pour vivre les grands rites de passage de la vie humaine (naissance (j'ai parlé du baptême plus haut), mariage, décès...) à l'église et tiennent à ce qu'elle demeure ouverte et fonctionnelle pour leurs besoins à eux et elles;
- ... mais qui ne donnent pas à la quête ni à la CVA...
- la grogne populaire pour l'enlèvement d'un crucifix d'un hôpital parce qu'il représente les valeurs de notre passé (mais qui est enfermé dans ce passé et ne fait plus vivre un grand nombre de ces plaignants).
Bref, non, cette Église "culturelle" ne nous aide pas à la mission.
Cependant, la vraie Église qui rassemble les croyants et les croyantes convaincus au Christ qui cherchent à vivre la mission du Christ dans leurs milieux et qui se rassemblent dans la foi et la fraternité, elle, permet de vivre la mission. La question n'est donc plus de savoir si c'est le Christ ou l'Église qu'il faut servir mais le Christ par l'Église, à partir de l'Église, avec nos frères et soeurs en Christ, mais hors de l'Église, dans le monde.
6- Nous avons une grande tentation en Église qui est de nous réconforter en nous servant des autres, notamment des jeunes. Voici deux exemples qui illustrent ce que je veux dire:
- menacer de renvoi un agent de pastorale "parce qu'il n'amène pas de jeunes à la messe";
- organiser une messe familiale qui est en fait une messe pour adultes dans laquelle les services sont assurés par des jeunes (service à l'autel, lecture, offrandes, accueil...) mais qui n'est en rien une messe pour les familles.
Dans ces deux exemples, on voit qu'on veut bien de pastorales jeunesse ou familiale mais pour nous réconforter, nous. On organise de quoi pour les ados mais pour qu'ils viennent assurer une certaine présence qui nous réconforte, nous, dans nos propres habitudes. On organise de quoi pour les familles mais c'est d'abord pour nous réconforter, nous, pour nous faire du bien dans "nos affaires". Or, le Christ nous invite à aller vers les autres pour les autres. Pour eux, pour elles. Pas pour nous. On organise de quoi pour les ados ou les familles pour eux, pour elles, pour leur faire découvrir et rencontrer le Christ et non nous réconforter par leur présence. Si on organise une messe pour ados ou pour les familles, il faut que ce soit une messe d'ados ou de familles, pour eux, pour elles. Et le reste de la communauté doit accepter de se laisser bousculer dans ses habitudes pour pouvoir accueillir ces ados et ces familles. Ou, encore mieux, peut-être, les ados et les familles ne pourraient-ils pas en tout temps sentir qu'ils sont bien accueillis et à leur place au sein de la communauté célébrante en tout temps? Et chaque membre de la grande communauté réunie le dimanche ne pourrait-il pas avoir une petite communauté d'appartenance composée de ses pairs avec qui vivre de beaux moments d'Église durant la semaine?
7- La communauté elle-même... De fait, malheureusement, trop souvent, nos communautés sont peu invitantes et ne donnent pas toujours l'exemple d'une foi vivante, explicite et agissante, mais plutôt d'un ensemble de personnes venues réclamer un service individuel mais peu enclines à la mission. À qui la faute? Tout le monde, je pense... Les communautés elles-mêmes, les évêques, les intervenants pastoraux... Nous avons entretenu une mentalité de services au lieu d'une mentalité de mission. Nous n'avons pas aidé les membres de nos communautés à discerner leurs places dans la mission du Christ, leurs êtres de disciples-missionnaires. Un "missionnaire" est encore largement compris ici comme quelqu'un qui va annoncer le Christ dans une contrée lointaine et non quelqu'un qui vit dans son milieu des relations fraternelles, des engagements pour transformer le monde, qui nourrit sa foi avec Dieu dans le secret de son coeur et avec ses frères et ses soeurs, et qui annonce ainsi le Christ par sa vie entière implicitement et explicitement.
Voilà. J'ai voulu esquisser quelques écueils qui nous nuisent dans la formation à la vie chrétienne, dans cet accompagnement permettant à nos frères et à nos soeurs de professer une foi vivante, explicite et agissante. Il faudrait nuancer chaque paragraphe car il y a de fantastiques témoins d'une foi vivante, explicite et agissante dans nos communautés, qui viennent mettre un beaume sur chacun des points que j'ai énumérés plus haut. Malheureusement, en gros, je constate que notre période de transition est loin d'être terminée et que quelques coups de barre devront être donnés. Curieusement, ce sont peut-être nos finances difficiles qui vont nous obliger à changer, car nos budgets se transforment plus vite que nos convictions...
Je relis mon article et je me rends compte que je me suis positionné un peu comme un gérant qui invite à changer de mode de gestion. Ça aussi ça demande une conversion. Je suis bien un fruit de la même Église que tout le monde et j'ai moi aussi mes propres conversions à opérer. Ça aurait pu être le point 8: nous convertir.
Maintenant, prions, accompagnons, vivons, proclamons et agissons, au nom du Christ!
Denis
Maintenant, prions, accompagnons, vivons, proclamons et agissons, au nom du Christ!
Denis
Quelques points extrêmement valables! Je vous remercie
RépondreSupprimerd'avoir écrit cet article et le reste du site est très bon.