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dimanche 26 juin 2011

Quitter la maison de notre enfance

[Cet article se veut une suite ou un complément à celui que vous trouverez ci-après.]

Comme bien d'autres, je pense qu'il est préférable de sacrifier nos églises-bâtisses que de sacrifier nos communautés. Comme bien d'autres, je souffre de cette situation. Quelles pertes! Il n'existe pas de solution miracle. Il existe un moindre mal. Pour l'avenir, il existe le souci de l'évangélisation et de la communion.

Comme on regarde avec tristesse, quelquefois avec impuissance, les maisons où on a vécu changer de mains, perdre leur âme, voire être détruites, et vivre, adultes, dans d'autres maisons, ainsi nous devons accepter de nous départir de plusieurs de nos églises-bâtisses pour vivre, adultes dans la foi, dans d'autres bâtiments qui favoriseront mieux la communion.

C'est avec le coeur gros que j'écris ces lignes... Il y a un peu de moi, un peu de nous dans nos églises-maisons...

1 commentaire:

  1. Dans la tristesse que tu exprimes se dégage un air de sérénité. La tristesse vécue par les paroissiens est souvent un prélude à la colère et à l'abandon de l'Église. Comment vivre ces fermetures en écoutant vraiment cette tristesse? L'Arche-Montréal dont j'étais le directeur a acquis une ancienne église paroissiale il y a déjà plusieurs années et ce n'est que maintenant que des paroissiens acceptent d'y revenir (autrement). C'est donc un grand chambardement à gérer...

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