Sérieux ou comique, spirituel ou scientifique, sentimental ou politique, sportif ou cinématographique, gentil... ou peut-être pas... Un blogue comme moi, quoi!

mardi 1 octobre 2019

Greta la prophétesse



Greta Thunberg est une jeune Suédoise de 16 ans qui a l'air plus jeune que son âge. Elle parle pour le respect de l'environnement et contre notre "jemenfoutisme" généralisé qui conduit notre monde à un désastre planétaire sans précédent. Ce n'est pas moi qui le dis, ce sont l'immense foule des scientifiques sceptiques qui ont creusé la question au fil des dernières décennies et en sont arrivés à cette conclusion qu'on ne peut plus remettre en question à moins de persévérer dans une ignorance crasse aux conséquences démesurées.



Telle un grand nombre de prophètes avant elle, on rit d'elle, on s'insurge contre son attitude, son émotivité, son ton, son allure, etc... Pourtant, elle a un message tout simple: "Nous courons vers un mur, écoutez les scientifiques!" Telle Jérémie qui se croyait indigne de sa vocation et qui a failli y laisser sa peau, telle Moïse le bègue, telle le Christ qu'on a cloué à la croix et tant d'autres, on se rit d'elle car elle nous fait mal, elle nous bouscule, elle nous provoque à changer. Elle nous atteint dans nos blessures les plus profondes et notre mode de vie qui essaie de les masquer. Elle nous atteint dans notre propre manque d'amour envers nous-mêmes qui nous pousse à nous cacher la réalité et à nous faire accroire que tout va bien. Lisez à ce sujet l'excellent article de mon confrère Jocelyn Girard: "Sainte Greta du climat". 

Tel Lazare à la porte du riche (Lc 16, 19-31), cette jeune femme souffre que les riches (nous!) font bombance alors que des millions en souffrent, en paient le prix et le paieront encore plus dans les prochaines décennies de par l'élévation du niveau de la mer, l'augmentation du nombre des événements climatiques graves, les changements des routes des divers courants marins dont le Gulf Stream. Des millions de personnes vivant près du niveau de la mer seront forcées de s'exiler et de quêter une terre d'asile, provoquant une catastrophe humanitaire et une migration des populations sans précédent dans l'Histoire. L'afflux de quelques dizaines de milliers de réfugiés Syriens ou Nord-Africains ne vous plaît pas? Imaginez ce que ce sera quand les Bengladeshis frapperont à nos portes par millions!

Dans la parabole citée plus haut, Abraham répond au riche qui lui demande d'envoyer l'ancien pauvre Lazare avertir ses frères pour qu'ils changent de vie: "Ils ont Moïse et les prophètes, qu'ils les écoutent!" (Lc 16, 29). Nous les avons nos prophètes: l'immense majorité des scientifiques qui étudient sérieusement et sans complaisance l'évolution du climat, les environnementalistes qui relaient plus ou moins habilement leurs messages et leurs études,  les autochtones partout dans le monde qui nous répètent depuis des siècles qu'on doit vivre en harmomie avec notre terre-mère, Greta qui rallie des milliers de personnes de par le monde et a fait fermer un grand nombre d'écoles pour sensibiliser le monde à cet enjeu majeur.

Nous pouvons rire d'eux et d'elles, nous pouvons avoir de la difficulté à entendre leurs messages, nous pouvons nous sentir bouleversés dans nos propres blessures et nos manques d'amour envers nous et les autres, mais nous ne pouvons plus faire la sourde oreille. 

Dieu nous parle et nous parle très fort à travers tous ces prophètes et ces prophétesses pour que nous agissions rapidement en faveur de sa Création. Les écouterons-nous enfin ou subirons-nous la déportation comme "la bande de vautrés" (Am 6,7) du peuple d'Israël qui a refusé d'écouter ses prophètes?

Union de prière et d'action!

Denis


mardi 13 août 2019

"10 reasons why..."


 Résultats de recherche d'images pour « communauté chrétienne catholique »

On m’a demandé de commenter une vidéo présentant dix raisons pour lesquelles l’Église catholique est satanique. Oui, vous avez bien lu… En anglais, «10 Reasons Why the Catholic Church is SATANIC » (https://www.youtube.com/watch?v=5g4BZCNCD1g&feature=share&fbclid=IwAR0uNwozfUcATPzP5R3Oh13tmz8TBlFM3GpejuK3EAvnRxvz-TinAhJwfsg)

Voici mes commentaires. Notez que les nombres au début des paragraphes réfèrent à mes arguments et ne correspondent pas à la numérotation des « 10 reasons » de la vidéo.

1-      La vidéo met en perspective plusieurs erreurs des catholiques, particulièrement des personnes âgées, des traditionnalistes et des gens qui ont une foi plutôt « enfantine ». C’est intéressant.

2-      Malheureusement, une grande partie de ses critiques réfère à la période qui précède le concile Vatican II et à des pratiques populaires qui ont été conservées par plusieurs mais qui ne retrouvent aucun écho dans l’institution. Cette vidéo arrive soixante ans trop tard…

3-      Elle dit qu’elle s’attaque à l’institution et pas aux personnes mais c’est faux car sur la plupart des points elle s’attaque aux pratiques de personnes catholiques qui ne viennent pas de l’institution actuelle ni ne sont encouragées par cette institution.

4-      Associer « faire des erreurs » et « être satanique », je trouve ça pas mal forcé. ;-)

5-      C’est vrai que des catholiques prient plus Marie et d’autres saints que le Père par Jésus dans l’Esprit. Par contre, c’est moins évident du côté institutionnel. Il y a des documents romains qui font cette erreur mais c’est moins répandu que dans « le peuple ». Par exemple, dans l’eucharistie, toute la célébration est une prière en action de grâce au Père pour le don de son Fils dans l’Esprit. On n’y retrouve pas de prière à Marie. J’ai plus de difficulté avec l’hymne à Marie dans l’office de complies à tous les jours ou l’habitude de finir un document papal par une invocation à Marie. Ce n’est pas une prière comme telle mais c’est trop répétitif et c’est proche de la dérive selon moi. Pour ma part, ça me met mal à l’aise. Pour le chapelet, je n’ai aucun problème : c’est une répétition de paroles bibliques suivies d’une invocation demandant à Marie de prier pour nous. Je n’ai pas de problème à demander à un saint ou mon père défunt de m’aider ou prier pour moi. J’ai par contre de la difficulté avec le fait que certaines personnes croient que c’est le défunt qui agit de lui-même presque sans Dieu. Question compliquée qui mériterait plus de discussion que ce qui se trouve dans la vidéo. C’est une critique qui revient souvent de la part des baptistes et évangélistes.

6-      Elle voit de l’idolâtrie où il n’y en a pas. Quand on salue ou encense une représentation (statue, autel, prêtre, pape, assemblée…) c’est toujours le signifié qui est salué (le Christ) et jamais l’objet ou la personne lui-même.

7-      Elle a raison sur le fait qu’on célèbre trop la crucifixion et pas assez la résurrection. Mais ici c’est uniquement le peuple car du côté institutionnel tout est tourné du côté de la résurrection. Ce changement s’est opéré à Vatican II mais n’est manifestement pas entré dans les pratiques populaires. Par exemple, il y a beaucoup plus de gens aux célébrations du vendredi saint que le samedi saint à la veillée pascale qui est LA fête de la résurrection. Par contre, il y a beaucoup de monde le dimanche de Pâques, le lendemain. Le problème est donc peut-être plus la valorisation de la veillée pascale comme telle que la résurrection. 

8-      Sa critique sur le salut par la foi par opposition aux œuvres aurait été valable avant Vatican II mais est tout à fait obsolète de nos jours. Nous croyons que nous sommes sauvés par l’accueil du salut de Dieu qui nous fait produire des œuvres. Les œuvres ne nous sauvent pas mais elles sont le signe qu’on a pigé dans le cadeau du salut en nous. 

9-      Elle a raison que plusieurs catholiques, même des ministres ordonnés, pensent que Dieu pardonne les péchés dans le sacrement de la réconciliation. Dieu nous pardonne au moment même où on pèche. Ce sacrement nous permet d’accueillir ce pardon déjà donné. La prière d’absolution du prêtre est mal tournée à mon avis et est une erreur théologique (« (…) et moi, je te pardonne (…) »). Il est  vrai que dans un sacrement on célèbre la réalité signifiée. Dans le sacrement de la pénitence (« poenitentia » : conversion) et de la réconciliation on célèbre la conversion du pénitent par le Christ dans l’Esprit et sa réconciliation avec Dieu. On n’y célèbre pas le pardon. D’ailleurs, ce sacrement ne s’est jamais appelé officiellement « pardon ». Pour aller plus loin sur ces questions :

10-   Elle pose d’intéressantes questions sur le serpent dans certaines représentations. Sauf que si on regarde bien les images qu’elle montre, si l’une d’elles est préoccupante (l’espèce d’œil entouré d’un serpent dans une église), les autres sont un peu poussées… Elle voit des serpents là où il n’y en a pas quant à moi. Le serpent sur un bâton réfère quant à lui à Nb 21, 4-9 dans la Bible : sur l’ordre de Yahvé, Moïse fabrique un serpent en airain (selon la plupart des traductions, en bronze selon quelques autres) et le met au bout d’un bâton. Quand les Hébreux regardaient ce serpent, ils étaient guéris de la morsure des « serpents brûlants ». (C’est l’origine du bâton des médecins et des pharmaciens, eux qui guérissent). On reconnaît que ce serpent d’airain sur un bâton est une préfiguration du sacrifice du Christ sur le bois de la croix, où il porte le péché du monde (serpent d’Adam et Ève) pour le faire mourir. Saint Augustin dit même que le Christ s’est « identifié » au péché pour le faire mourir sur la croix. Le serpent sur un bâton représentant donc le Christ en croix, ça ne m’offusque pas du tout qu’on l’utilise. Par contre, c’est intrigant qu’il y en ait deux sur le bâton tenu par le pape dans la vidéo. J’aurais bien aimé savoir ce qu’est ce bâton et pourquoi le pape le tient. Il participait à un colloque de médecine? J’aurais aimé qu’on le mentionne. Sans cette information, on ne peut juger de la situation. Quant à son étymologie du mot « Vatican » (« serpent divin »), elle est tout à fait risible. Je ne l’ai trouvée dans aucune source et je me demande bien où on a pris ça. Celles qui reviennent le plus souvent dans mes recherches sont celles-ci (cf  https://fr.wikipedia.org/wiki/Vatican#%C3%89tymologie):
a.       « (…) ce nom de Vaticanus tirerait son origine du mot Vaticinium, ou plus exactement Vātēs ou Vātis signifiant « devin » ou « voyant », parce que beaucoup de devins auraient résidé de ce côté du Tibre, car on sait notamment que sous Tibère, l’art de la divination était interdit à Rome même (c’était un délit passible de la confiscation des biens et de la relégation)
b.      Cette étymologie étant incertaine, d'autres parlent d'une ville étrusque nommée Vaticum, qui aurait jadis existé à cet endroit ou du dieu Vaticanus qui présidait aux premières paroles des enfants9 et dont le temple était construit sur l'ancien site de Vaticanum, la colline du Vatican10. En effet, cette colline était la maison des Vates longtemps avant l'époque préchrétienne de Rome.

11-   Le purgatoire… Grand sujet s’il en est un… Oui, il en est fait mention dans le catéchisme actuelle de l’Église catholique. Oui… J’ai passé une partie de ma maîtrise à rédiger un essai comparant deux visions eschatologiques chrétiennes (« eschaton » : la fin, le but, notamment la fin/le but de la vie), celle du catéchisme et celle d’un brillant théologien réformé nommé Paul Tillich, un des plus grands théologiens chrétiens du XXe siècle, un de mes maîtres à penser quoique je ne pense pas toujours comme lui. (Je devrais peut-être publier mon essai…) En effet la vision du purgatoire comme un lieu où on expie nos péchés, ou un temps d’attente avant d’entrer au paradis, temps sur lequel la prière des « vivants » aurait un impact… tout ça ne tient pas la route. La mort, c’est du sérieux. C’est la fin de la personne. Et la résurrection, c’est du sérieux, c’est Dieu qui me suscite à nouveau, qui me re-suscite, me renouvelle, qui renouvelle ma vie et je la poursuis hors des limites du temps et de l’espace, dans « l’éternité » totalement. Il n’y a pas de temps ni de lieu d’attente car par définition la mort nous fait mourir au temps et à l’espace. Chaque seconde de notre vie, et selon Tillich, chaque décision en faveur du Christ (« Théologie systématique », 5e partie), nous fait entrer progressivement dans l’éternité La mort est en quelque sorte la fin de notre entrée dans l’éternité. Il n’y a pas d’entre-deux. Alors le purgatoire… et l’impact de notre action sur les gens qui y seraient… Ouin… Par contre, dans la vidéo, je ne saisis pas trop le rapport qu’on fait entre pédophilie, cachette de scandales par certains évêques, l’inquisition, le latin dans la messe… et le purgatoire… Là, on charrie…

12-   Le bout sur le « 3e œil » est très nébuleux, pour le moins. Je ne m’y connais pas assez en cônes de pins ni en glandes « pineal » pour faire le lien direct qu’ils font avec un supposé 3e œil qu’on ne nous montre jamais dans une église ni aucune représentation, mais mon petit doigt me dit qu’on beurre épais…

13-   La première raison est intéressante : on consomme le Corps du Christ à l’eucharistie en bons cannibales. ;-) Elle montre la méconnaissance du sens de l’eucharistie des auteurs de la vidéo. Ils pensent que quand les catholiques communient au Pain de Vie à l’eucharistie, ils prennent une mordée de l’avant-bras de Jésus… La vision catholique est toute autre! Nous croyons que nous déposons sur l’autel le pain et le vin « fruits du travail des hommes et des femmes » qui représentent nos vies. Ce sont nos vies qui sont déposées sur l’autel. Quand le pain et le vin sont transformés au Corps et au Sang du Christ, ce sont nos vies qui sont transformées au Corps et au Sang du Christ. Et quand nous communions au Corps et au Sang du Christ, nous communions à nos vies transformées et à celles de nos frères et de nos soeurs qui ont elles aussi été transformées. Deuxièmement, saint Paul a une expression pour désigner le « Corps du Christ » : l’Église, l’assemblée, la communauté chrétienne (cf 1 Co 12, notamment le verset 28). Le Corps du Christ, c’est l’Église! Quand nous communions au Corps du Christ, nous communions à l’Église, à la communauté chrétienne. Nous devenons l’Église. Nous ne communions pas seulement au Christ mais à son Église. Oui, le Christ y est présent car Il en est la tête : « Il est aussi la tête du corps, la tête de l’Église» (1 Col 1,18). Mais nous ne communions pas qu’au Christ, nous communions aussi à son Corps qui est l’Église. Et quand nous vivons des temps d’adoration eucharistique, ce n’est pas seulement devant le Christ présent mais devant son Église que nous nous trouvons. Quand nous regardons le Christ, Lui, Il veut que nous regardions nos frères et nos sœurs.

Conclusion

Cette vidéo a été montée par des gens qui sont extérieurs à l’Église catholique et ne la connaissent pas de l’intérieur. Leur méconnaissance du concile Vatican II est manifeste. Leurs accusations sont communes et reviennent souvent, notamment dans certains milieux. Certaines idées méritent cependant qu’on s’y arrête, notamment l’invocation exagérée à Marie et aux autres saints et saintes, le purgatoire, le sacrement de la pénitence et de la réconciliation (tel que conçu par certaines personnes). Pour le reste, on a amalgamé plusieurs affirmations douteuses tirées d’informations tout aussi douteuses, notamment l’étymologie du mot « Vatican », des images prises hors contextes et des citations complaisantes en faveur des prétentions des auteurs. Bref, on a affaire ici à des gens qui veulent clairement et consciemment attaquer l’Église catholique de façon malicieuse et trompeuse pour inviter les gens à la quitter. Cette idée revient souvent dans la vidéo. Les deux dernières minutes sont consacrées expressément à ce sujet.

Pour assez bien connaître des personnes dans au moins une Église dite protestante ou qui ne s’identifient pas comme chrétiennes, je ne reconnais là aucunement leur façon de voir ni d’agir envers l’Église catholique. Je vous invite donc à ne pas généraliser. Ne croyez surtout pas que tous les chrétiens et chrétiennes des Églises dites « protestantes » ou les personnes incroyantes ou qui ont d’autres croyances pensent comme les auteurs de cette vidéo.

Union de prière au Père, par le Fils et dans l’Esprit!

Denis

mercredi 17 avril 2019

J'ai célébré mes racines à la messe chrismale

J'ai été surpris hier. J'avoue. Vraiment, le Seigneur est passé à la messe chrismale. Ce n'est pas le fait qu'Il soit passé qui m'a étonné! C'est le fait qu'Il soit passé ainsi pour moi, en moi.

J'ai déjà vécu des déceptions face à cette célébration. J'avais de grandes attentes. Mais hier, rien de ça. Je n'attendais rien, j'étais ouvert à ce qui se présenterait, et Dieu s'est présenté.

J'ai vécu un rappel de ce qui fait que je suis celui que je suis, que j'ai la foi que j'ai, que je fais partie de cette grande famille imparfaite mais sainte qu'est l'Église. 

Dès le début de la célébration, en voyant l'assemblée présente, les ministres ordonnés défiler, je me suis dit et j'ai dit à mes voisins et voisines: "Il y a du bon monde au pied carré ici!" Et oui, du "bon monde", il y en avait! J'ai vu des gens engagés dans leur foi, engagés pour le Christ, engagés pour le bien des pauvres et des petits. J'étais émerveillé devant tant de personnes croyantes solides et engagées dans leur foi, à commencer par mes collègues agentes et agents de pastorale laïques.

Mais la voie d'accès privilégiée qu'a prise Dieu pour passer en moi, hier, c'était par les prêtres présents.

Mgr Lacroix a cité Boukar Diouf qui disait que "Ça prend tout un village pour élever un enfant". Il le paraphrasait en disant que ça prend toute une Église pour faire un chrétien. Ben hier, c'est ça qui m'a tant touché: j'ai vu l'Église qui m'a construit. 

J'ai vu des anciens du Petit Séminaire de Québec, mes anciens profs, anciens directeurs, anciens animateurs de pastorale ou de vie étudiante. J'ai vu les anciens du Grand Séminaire de Québec, anciens recteurs, accompagnateurs, formateurs, profs de théologie. J'ai vu Benoît, le frère de Pierre-André à qui je dois tant. 

Il manquait bien sûr mes parents, mes grands-parents, les membres de ma paroisse d'origine, les anciens du Patro Laval et bien d'autres. Quoique plusieurs d'entre eux, d'entre elles, étaient présents, ces saints et ces saintes avec qui nous sommes continuellement en communion. J'avais néanmoins l'impression d'être chez moi, avec les miens, ceux qui m'ont fait cheminer, ceux à cause de qui je suis en bonne partie celui que je suis. 

Merci Seigneur de ce clin Dieu. Merci de m'avoir permis de me connecter à nouveau à certaines de mes racines. Merci de me guider et de me révéler ton Amour avec tant de patience et par tant de personnes! Merci de me faire encore goûter à ton amour en ces jours saints où nous le célébrons de façon particulière!

Quelque chose me dit que je serai présent à la messe chrismale l'an prochain... Nous y croiserons-nous?

Denis